Le 42e Paléo, bourdonnant et bouillonnant - Le Temps

C’est en fanfare (au sens propre) et sous la tente du chapiteau de la Ruche que deux événements ont été fêtés lundi matin: le lancement imminent de la 42e édition du Paléo, ainsi que l’anniversaire de cet espace dédié aux Arts du Cirque et de la Rue, qui a pris ses quartiers au bout de la plaine de l’Asse il y a dix ans déjà. «C’est un plaisir de mettre un coup de projecteur sur la Ruche», a souligné Daniel Rossellat, qui a rappelé l’attachement du festival pour les spectacles créatifs et insolites.

Motifs aztèques et temples mayas

La Ruche qui bourdonnera cette semaine sous le signe de l’utopie, accueillant les visiteurs dans une bulle de vieux journaux et d’intrigants bibelots. Une scénographie soignée, à l’image de reste du terrain. «Nous avons fourni un effort particulier afin que chaque quartier ait son identité, son esprit», a ajouté le président du Paléo festival.

A commencer par l’incontournable Village du Monde, qui hisse cette année les couleurs chatoyantes de l’Amérique centrale et des Caraïbes, façon motifs aztèques, fanions et déambulations festives de mariachis. Outre une pause cocktail au bar de l’Escale, avec son salon aux airs de Frida Kahlo, les festivaliers pourront tenter l’ascension escarpée de trois temples mayas.

Une revue de presse: L’effet Red Hot Chili Peppers à Paléo[1]

Eruption de mousse

Une ambiance «caliente» qui culminera du côté du «Smooth Vulcano», structure géante imaginée par les étudiants de la HES-SO pour leur 13e collaboration avec le festival. Une montagne en rubans de clôture abritant diverses animations ainsi qu’une cascade bouillonnante… de mousse. Du sommet de son cratère, les festivaliers bénéficieront d’une vue imprenable sur l’Asse.

C’est donc un Paléo enflammé qui s’annonce, pas refroidi pour un sou par l’annonce du rachat du festival thurgovien Openair Frauenfeld par le géant Live Nation. Une acquisition qui «pourrait menacer la programmation» de la manifestation nyonnaise en accaparant les grandes têtes d’affiche, mais Daniel Rosselat l’assure: le Paléo sait se démarquer, notamment grâce à un accueil des artistes de qualité.

Et pas question de vendre Paléo. «D’ailleurs, nous n’avons pas été approchés à ce sujet». Et de préciser: «Ceci n’est pas un appel d’offres.»


Le premier volet de notre série «gens de Paléo»: Stéphane Python, l’humain avant la musique[2]

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